Nos études scientifiques

Contexte et enjeux

La formation en santé est un enjeu fondamental au niveau mondial. Permettre à un plus grand nombre d’accéder à des soins chirurgicaux, réduire les erreurs, diminuer les dépenses qui en découlent font de la chirurgie une priorité internationale aux yeux de L’OMS.

Il est actuellement possible de trouver des méthodes alternatives au compagnonnage classique pour assurer la formation aux gestes médicotechniques. Le principal écueil rencontré au cours de l’apprentissage de la chirurgie par compagnonnage est l’angle de vue de l’étudiant qui ne correspond pas à celui de l’opérateur principal.

Maxime Ros, auteur de la thèse

Quels outils pour y répondre ?

Grâce à la réalité virtuelle, il est désormais possible par un simple masque de prendre la place de l’opérateur et d’avoir sa vision du champ opératoire.

Edgar Dale avançait qu’après quinze jours, on ne retenait que 10 % de ce qu’on lisait et 90 % de ce qu’on vivait, la mémorisation s’en trouve facilitée. Vivre une expérience permet ainsi de mieux l’assimiler.

La simulation a sa place dans l’apprentissage car c’est justement une méthode qui permet de vivre une expérience. Certains professionnels, comme dans l’aviation, ont intégré depuis longtemps la simulation dans leur parcours de formation.

Le point de vue
à la première personne

Visualiser l’opération à la première personne permet d’éliminer les entraves, les gênes à une bonne visibilité du champ par l’apprenant. Il a été montré, notamment grâce à l’IRM fonctionnelle, qu’avoir accès à cet angle de vue, permet d’activer le réseau des neurones miroirs. Les aires corticales cérébrales correspondantes aux membres sollicités lors de la réalisation du geste sont activées.

Le processus de mémorisation d’un geste s’en trouve simplifié et amélioré.

L'immersion

La puissance de la réalité virtuelle vient de l’immersion totale qu’elle permet dans un environnement que l’on peut maîtriser.

L’utilisateur devient acteur de l’expérience : « il n’est pas extérieur au processus mais l’objet même de l’expérience de visite ; il est conjointement sujet agissant et objet de la transformation » (Hetzel, 2002).

La réalité virtuelle, par son caractère immersif, va ainsi plonger l’utilisateur dans un état de concentration intense, boostant sa capacité à mémoriser ce qu’il voit.

Le vidéo-réalisme

Grâce à la vidéo, l’utilisateur ne fait pas que regarder, il ressent des sensations. La principale étant « le sentiment de présence » défini par Dalgarno et Lee : l’utilisateur se sent physiquement projeté dans un autre environnement. Ceci permet un engagement émotionnel. Cet engagement, le fait de ressentir le vécu d’une expérience, permet de mieux apprendre.

Un autre aspect important dans les vidéos de techniques chirurgicales et qui a une plus-value pédagogique est la visualisation en trois dimensions. Comprendre les différences de profondeur permet de mieux apprécier l’espace anatomique et les gestes qui y sont pratiqués.

La solution Revinax

Nous avons développé un procédé pour répondre à ces besoins de formation en utilisant la réalité virtuelle immersive.
Il s’agit d’abord d’obtenir un film stéréoscopique selon l’ange de vue de l’opérateur principal. Pour ce faire, nous avons développé un support pour deux caméras (afin d’enregistrer en 3D) qui est porté par le chirurgien au cours de l’intervention.

Les vidéos provenant des deux caméras sont synchronisées et assemblées côte à côte (side-by-side) pour obtenir le film stéréoscopique à proprement parler. Ce film ainsi obtenu est alors édité, découpé en chapitres en fonction des différentes étapes de la procédure. Puis, il est mis en ligne sur notre plateforme dédiée.

Vous souhaitez aller plus loin et découvrir les expériences scientifiques menées par Revinax ?

Les 3 étapes de notre solution

Vous souhaitez une démo de notre solution ?

Effectuez une recherche sur le site :